Que signifie le terme Flex Office ? 

Le Flex office, ou bureau flexible, consiste à ne pas attribuer de bureau attitré sur le lieu de travail. Chaque matin, le salarié, équipé de son smartphone et de son ordinateur portable, s’installe là où il trouve de la place.
Le Flex Office prône la mise en commun des biens qui permettent aux collaborateurs d’exercer leur profession au quotidien, de la salle de réunion jusqu’à la lampe de bureau. Ce type d’aménagement marque une rupture avec la tradition de sédentarité dans l’entreprise.
Celle-ci apparaît en décalage avec les usages nomades, favorisés par l’essor du numérique, les ordinateurs devenus portables et les téléphones désormais mobiles.

Le Flex Office résout un paradoxe grandissant : des places de bureaux vides et des salles de réunions pleines à craquer.
Ce n’est donc pas sans raison que le concept a déjà séduit de grandes entreprises telles qu’Adidas, Bouygues Télécom ou encore BNP Paribas.

 Le Flex Office rompt avec la tradition bien ancrée de la sédentarité.

L’émergence de l’organisation en open space dans les années 50 et son avènement dans les années 90, soutenu par les productions cinématographiques et télévisuelles américaines, ont largement popularisé l’idée que le bureau est un espace personnel.

Ce que l’open space n’avait cependant pas anticipé, c’est l’essor du numérique et la miniaturisation de l’électronique. Alors que l’ordinateur devient portable et le téléphone mobile, le bureau demeure indéboulonnable et l’open space toujours plus décrié. Face au décalage croissant entre réalité des usages nomades et sédentarité de l’espace de travail, le Flex Office se positionne comme une réponse lucide à une organisation devenue inefficace, voire contre-productive.

Le flex office répond également à des considérations économiques. On estime en effet que le taux de vacance moyen d’un poste de travail en France avoisine les 40 %. Entre les déplacements en clientèle, les congés et arrêts maladie, le développement du télétravail, autre tendance lourde de l’organisation du travail, ou tout simplement les réunions, les bureaux sont de moins en moins occupés. Un paradoxe dans un contexte où la pression immobilière demeure forte, notamment dans les grandes villes.

Un espace de travail ? Non, des ambiances de travail

La seconde tradition bousculée par le Flex Office est celle d’un bureau pensé pour être tout en un. L’open space oblige ainsi son possesseur à faire preuve de souplesse dans son usage : lieu de concentration, de réunion, de distraction et parfois même de restauration.

A contre-courant, le bureau flexible a la conviction qu’il n’existe pas un mais des espaces de travail pensés pour répondre aux exigences des différents moments de la journée des collaborateurs. Dès lors, les lieux sont conçus comme des ambiances contribuant à maximiser l’efficacité de la tâche qui y est réalisée :

• La salle de réunion pour échanger avec son équipe,
• L’espace de brainstorming pour les phases de création,
• La phone room pour les appels client,
• La maison pour une concentration maximale.

Des gains en productivité

La mobilité et l’organisation des espaces de travail propres aux Flex Office sont, de même, vectrices de gains immatériels comme la créativité stimulée par des ambiances de travail plus adaptées et par des échanges horizontaux avec différents départements.

Le passage en mode flex est enfin un excellent remède à la routinite aiguë, ennemie numéro un de la motivation. L’espace de travail n’est plus une contrainte et dévoile a contrario tout son potentiel à des salariés préalablement sensibilisés à ses opportunités mais également à ses exigences. En faisant qu’aucune journée (ou presque) ne ressemble exactement à une autre, l’entreprise consolide sa marque employeur et son attractivité, surtout auprès de la Génération Y et des millenials, aussi nomades et zappeurs qu’essentiels à l’organisation.

Prenez contact avec IEV pour que nous puissions ensemble réaliser votre projet !
Contactez-nous pour plus de renseignements

Source : https://cowork.io/fr/